J+1 : London me voici !
13h00 heure locale, on sort enfin de l’Eurostar. Ouf, j’ai failli attraper des escarres aux fesses à force d’être assise dans mon fauteuil n°64 ! Premier choc, toutes les informations sont écrites en anglais. Gloups, il va falloir se réhabituer à la langue de Shakespeare. Il paraît que j’avais un bon niveau d’anglais, ça devrait revenir ; et puis je compte un peu sur Romain, qui a failli terminer ses études au Royaume-Uni. C’est qu’il doit être capable de se débrouiller, non ? Notre nouveau leitmotiv : trouver l’hôtel. En théorie, ça devrait être simple, il est à deux pas de la gare St Pancras.
En pratique et grâce à mon sens de l’orientation (ne cherchez pas, Romain en est totalement dépourvu), on arrive dans la bonne rue sans se tromper. Pas de mensonge, l’hôtel est bien là, et conforme à la photo qu’on avait vue. J’ai juste un instant de doute en comprenant qu’il faut traverser une cour pour arriver au bâtiment où se trouve notre chambre. C’est quoi ce bazar ? Fausse alerte, la cour est charmante, et notre chambre s’avère tout aussi satisfaisante à première vue.
D'ailleurs Henry patiente fièrement dans le couloir qui mène aux chambres pour nous prouver que l'hôtel est bien tenu 
On dépose les bagages en quatrième vitesse pour se précipiter à Oxford Street : puisque la journée est bien entamée, je veux m’occuper tout de suite des souvenirs et cartes postales… et faire un tour à Topshop, mon temple de la mode, oui, je l’avoue !
Première confrontation avec l’underground, après avoir acheté à prix d’or notre Oyster card munie de crédit pour trois jours. Par « Oyster cars », entendez « sésame pour les transports en commun ». A la fin de notre séjour, je me suis rendu compte qu’oyster signifie « huître » en anglais. Cette découverte m’a remplie de perplexité, et à l’heure où j’écris ces lignes, je cherche toujours le rapport de cause à effet !
Nous émergeons donc dans Oxford Street, après avoir comparé avec le métro londonien à notre bon vieux métro parisien : un quai immensément long, une rame moins haute mais plus large. A l’intérieur, un aspect cocon, et des sièges d’un confort ! Ah, on resterait volontiers assis dessus jusqu’au terminus de la ligne.
Oxford Street est vite expédiée, si ce n’est une looongue pause chez Topshop. Curieusement, rien ne fait mon bonheur au rayon vêtements, et c’est tout juste si j’essaye un gilet entre deux portants. En revanche, au rez-de-chaussée du magasin, c’est comme si une corne d’abondance s’était répandue. Des centaines de bijoux fantaisie, tous plus beaux les uns que les autres ! Mes livres sterling me grattent, mais j’écoute la voix de la raison (ou celle de mon banquier, je ne sais pas vraiment) : n’embarqueront dans mon sac à main – après passage en caisse, cela va de soi – que quatre bijoux. Youhou, j’ai la sensation d’avoir un trésor avec moi !
Après un tour sur Picadilly Street, nous voilà devant Green Park. Il fait doux, le soleil est encore là, on se laisse tenter par la verdure ! C’est un florilège de chaises longues dans l’herbe verte, de britanniques qui se détendent allongés dans l’herbe ou en jouant au frisbee. Une pause s’impose pour goûter cette ambiance. Fascinée par mes nouveaux bijoux, je leur tire le portrait pendant que Romain pique un roupillon. Je commence à tomber amoureuse de Londres.
Mais le soleil est fatigué et va se coucher. Nous aussi nous accusons le coup : debout depuis 5h ce matin, nous allons rentrer à l’hôtel, non sans un détour chez Marks et Spencer. Le magasin nous tend les bras, et nous investissons dans :
- des chips au vinaigre, péché mignon de Romain,
- du beurre de cacahuètes, c'est du lourd !
- du lemon curd (j’ai les yeux en forme de cœur dès que je vois le pot : j’en mangeais quand j’étais petite).
