J+3 : Viva les recherches sous le soleil !

Publié le par Chloé

 

Ce deuxième jour dédié à la recherche d’un appartement parisien se lève sur un soleil digne d’une pub Ricoré : « Le soleil vient de lever », et il va nous chauffer la couenne aujourd’hui ! Ca tombe bien, il faisait presque gla gla hier soir dans le mobil home.

 

Bénéficiant d’une chance inouïe en ce fastueux matin, nous arrivons à capter correctement le réseau wi-fi du camping ! Vu les problèmes rencontrés hier avec nos deux PC portables (suréquipés, nous ? non !), ça méritera bien un pèlerinage à Lourdes. Cette divine intervention nous reliant au monde virtuel d’internet, c’est l’occasion de vérifier les alertes des sites immobilier sans pomper la batterie du PC qu’on emmène (une heure et demie d’autonomie, dont 2/3 consacrés à des problèmes de connexions, ça laisse une peau de chagrin pour surfer sur le web).

 

 Puis top départ, le RER se transforme comme hier en QG d’appels et Romain en homme d’affaires à la recherche du nid parfait. Cher RER, presque un « Home sweet home » pour nous. Et là, premier contact avec les affres de la recherche : un appartement nous paraît outrageusement fantastique (cuisine avec débarras, chambre équipée d’un dressing, cave, chauffage collectif) pour un loyer qui ressemble à une promotion ! Mais – cruelle déception – pas de créneau de visite avant lundi prochain, alors que d’autres concurrents le voient cette semaine et déposeront leur dossier bien avant nous. Argh… le Magnifique risque de nous passer sous le nez…

 

Pas question de se laisser abattre. Je brandis le plan B : on ne va pas se limiter aux seules annonces qui sont publiées, on va aussi contacter toutes les agences des coins qui nous plaisent pour voir s’ils n’auraient pas une perle sous le coude ! Du coup, la sarabande des coups de fils continue au Jardin des Plantes. Pendant que Romain se démène, j’en profite pour déambuler dans le parc : je caresse des yeux les grilles dorées, admire la beauté de la perspective qui met en valeur le pavillon de l’Evolution…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Détail amusant, toutes les plantes sont soigneusement étiquetées, sauf… les coquelicots qui poussent sauvagement au bord des plates-bandes !

 

 

Clin d’œil d’une Moby Dick toute en Meccano

 

 

Passée la pause déjeuner, enfin de l’action ! De nouvelles annoncent apparaissent sur internet, rendez-vous est pris avec un agent immobilier du XVIIè arrondissement, qui se révèlera être un vendeur de listes d’annonces. Il a cru qu’on allait tomber dans son traquenard, mais on saute la case comme au jeu de l’oie pour passer directement à deux belles visites à Clichy et Levallois-Perret.

 

 Deux clichés du XVIIème : Quelle beauté !


 

A Clichy c’est le coup de cœur : appartement orienté sud, une cuisine comme on en rêvait, un débarras comme on en a déjà un, des pièces belles et pas biscornues, chauffage collectif. Un appartement chaleureux dans lequel on se projette à merveille, des étoiles dans les yeux. Mais ce n’est que notre 4ème visite, et si on donne un dossier on s’engage pour de bon, chèque de réservation à la clef. On se donne le temps de réfléchir, il n’y a pas d’annonce pour cette petite merveille et pas d’autre visite prévue, on les rappellera demain.

A Levallois-Perret c’est la déception mais on s’en fout puisqu’on a celui de Clichy en tête. Tout de même, je vous décris l’attrape-nigaud : l’annonce nous propose un deux pièces avec cuisine américaine. Nous découvrons un STUDIO (et oui pour moi un rideau ne fait pas office de cloison, non non), et en guise de cuisine américaine deux plaque et un frigo. Et, cerise sur le gâteau, c’est en rez-de-chaussée, idéal pour se faire cambrioler ou agresser quand on dort la fenêtre ouverte. Bon, le mystère sur le prix défiant toute concurrence étant levé, retour à la station de métro.

 

Il se fait tard, on poireaute une demi-heure pour attendre le RER, à cette heure-ci il n’y en a plus beaucoup. Cette attente a au moins le mérite de nous confirmer ce qu’on pensait : vivre loin c’est perdre du temps dans les trajets et faire le pied de grue sur les quais !

 

22h00, retour au mobil home. Mes pieds me remercient quand j’enlève mes chaussures, mon dos noué d’avoir tant marché me crie d’aller au lit. Bonne nuit !

 

 


Publié dans Périple à Paris

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H
maintenant je lis très facilement le texte, merci;<br /> à te lire je dirai que tu as l'âme d'un écrivain,..........si...si....c'est mon constat;<br /> et puis les photos sont vraiment très agréables;<br /> Dans votre recherche vous êtes 2 poissons qui savez éviter les hameçons...ouioui...!!!<br /> bravo,... racontes encore des histoires! ;-)
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C
<br /> merci vos encouragements m'aident beaucoup et me motivent ! J'éris pour vous et pour le plaisir de vous faire partager nos émotions !<br /> <br /> <br />
D
merci merci merci c'est trop merveilleux même si vous en chiez !!! Ton style est fantastique et s'affirme. On est dans la recherche AVEC VOUS , n'est-ce pas Kems777 et Boudinou du Grand Rectangle ? Courage ! Et il est vrai que plus vous etes loin plus ça pose des problèmes et du temps perdu pour le transport . Bonne continuation.
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